Représentations genrées et raciales dans les films d’animation français (2010-2020)

Illustrations d’enfants et adultes dans une galerie d’affiches de films d’animation, par Loup!, que vous pouvez suivre sur Instagram et Twitter.

Pour faire suite à l’analyse que nous avions réalisé il y a quelques années sur les représentations genrées et raciales dans les séries animées françaises entre 2010 et 2020, voici sa petite soeur, attachée cette fois-ci aux longs-métrages d’animation produits en France durant cette même décennie.

En étudiant les 75 films concernés, nous avons pu dégager une tendance qui traduit certaines évolutions de la société, notamment de ses représentations dont elle est à la fois reflet et vecteur.

Quoique le cinéma d’animation soit souvent à tort considéré comme un genre, il s’agit d’un ensemble de médiums. La corrélation entre représentativité des protagonistes et techniques employées est multifactorielle. Puisqu’en animation, il faut tout créer de A à Z, aucune caractéristique physique d’un personnage ne peut être hasardeuse. Elle découle en partie des circonstances de créations, notamment des nombreuxses personnes impliquées dans la production, mais également des biais des créateurices. Une large majorité des productions étant destinée aux enfants, c’est l’idée que l’on se fait de ce qui est approprié pour cette cible qui transparaît significativement dans les tendances des films d’animation. Découvrons ensemble comment se construisent nos protagonistes animé·es sur le grand écran.

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